SSPT-syndrome de stress post-traumatique
Qu’est-ce que le syndrome SSPT ?
Nous pouvons aborder ce sujet sous deux différentes dénominations: le trouble de stress post-traumatique ou l’état de stress post-traumatique (ESPT). Ce syndrome se développe souvent à la suite d’un événement traumatique et surgit lorsqu’une personne est confrontée à la mort, à la peur de mourir, à de graves blessures ou quand son intégrité ou celle d’une autre personne est menacée. Cet évènement doit provoquer une peur intense, un sentiment d’impuissance ou un sentiment d’horreur. Le SSPT est considéré un trouble anxieux.
Quels sont les symptômes?
Un individu atteint du SSPT peut expérimenter, à différents degrés différentes gammes de symptômes, tels que des flash-backs, des cauchemars, de l’irritation, des difficultés à trouver le sommeil ou des pensées négatives intrusives qui interfèrent dans sa vie quotidienne. Ces manifestations sont classées selon quatre catégories de symptômes: reviviscences, évitements et engourdissements émotionnels, hypervigilances ou physiques.
Qui peut être touché?
La population en général croit bien souvent, et de façon erronée, que seuls les soldats peuvent en être atteints, en particulier lors de leur retour d’un pays étranger en guerre, où ils ont subi des traumatismes causés par de nombreuses situations stressantes. Cependant, dans les faits, tout le monde peut développer un syndrome de stress post-traumatique à la suite d’une situation éprouvante et stressante.
70% de la population ont vécu un traumatisme.
10% des canadiens vivent avec un SSPT.
Quels événements traumatiques peuvent engendrer un ESPT?
Un syndrome de stress post-traumatique apparait généralement à la suite d’un événement grave, troublant, imprévu ou hors de l’ordinaire, tel qu’un accident d’auto, une agression sexuelle, une agression personnelle violente, un vol, une prise en otage, une incarcération de guerre, une catastrophe naturelle, etc. Un individu peut même développer un SSPT via une exposition secondaire, par le seul fait d’être témoin d’un évènement traumatique. Par exemple : un meurtre, la mort subite d’un proche, etc. Être confronté de façon répétée à des expériences ou histoires traumatiques peut également provoquer un SSPT de type vicariant ou trauma compassionnel. Les professionnels exerçant des métiers en lien étroit avec les victimes sont plus susceptibles d’en être affectés: policier, pompier, ambulancier, agent de centre d’appel, personnel en santé mentale, avocat, etc. Dans ce cas de figure, aller chercher de l’aide peut se révéler extrêmement difficile.
Que se passe-t-il dans un cerveau lors d’un stress plus ou moins intense?
Le stress est une réponse naturelle du corps face à une impression de danger. Donc, bien souvent lors d’un épisode stressant, le cerveau envoie au corps un signal de danger, ce qui le pousse à réagir de trois différentes façons: le combat, la fuite et/ou la tétanie. Tous les symptômes reliés au stress (hyperventilation, palpitation cardiaque, sueur froide, etc.) sont en réalité le signal que le cerveau se prépare à choisir la réaction appropriée. Le SSPT peut se déclencher si le corps ne parvient pas à trouver une issue favorable, malgré toutes les réactions possibles. Le sentiment d’impuissance alors vécu fait partie intégrante de l’expérience traumatique; la reprise de pouvoir est donc une clé extrêmement importante afin de favoriser une prise en charge efficace et surtout adaptée.
Que faire pour aider une personne atteinte d’un SSPT?
-Accepter ses limitations
-Discuter avec elle
-Être présent
-La bienveillance
-L’absence de jugements
-Établir un plan d’actions concertées
Si tu es touché(e) de près ou de loin par le SSPT, je peux t’aider et t’accompagner dans ta reconstruction et la gestion de tes symptômes.
On peut vivre avec et delà du SSPT, un pas à la fois.